3 Juillet 2015
On entend souvent qu’un camp de réfugié ça doit sentir le putride, l’animal où je ne sais quelles autres choses saugrenues…
Un camp de migrant, ça sent le feu de bois, la terre, les oignons frits, les épices… et cette odeur particulière de survie que l’on ne sent nulle part ailleurs.
Les gens ici n’ont pas peur, pas de peurs irréelles, impalpables comme les notre.
La peur qu’ils ressentent c’est la peur de mourir sans être libre. C’est leur seul motif de survit.